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Article Published In Vol.13 (Sep-Oct 2025)

Utilisation des méthodes contraceptives dans l’aire de santé de Kabinda/ Uvira, République Démocratique du Congo

Pages : 444-453, DOI: https://doi.org/10.14741/ijmcr/v.13.5.5

Author : Kyoni Assumani Lambert, Makombo Wabula Nestor & Kassa Mponga Maurice

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Introduction : la mortalité maternelle reste un problème de santé publique car, une femme meurt chaque minute de suite de la grossesse à causes des grossesses trop nombreuses, rapprochées, tardives et précoces. Matériels et Méthode : Notre étude est transversale dans l’aire de santé de Kabimba, de mars en octobre 2015. La collecte est faite par questionnaire, avec l’échantillonnage à plusieurs degrés, la taille de l’échantillon est à 178 femmes. L’analyse faite par le logiciel Epi –Info 3.5.3. Avec des calculs des fréquences, proportionnelles, la comparaison des groupes par les tests de chi2 d’ajustement et celui de Ficher Exact et l’Odd ratio pour éliminer les facteurs de confusion. Analyse uni variée et multi variée pour la régression logistique. Les résultats montrent que 53,4% des femmes n’utilisent pas les méthodes contraceptives liée à l’âge Odd Ratio=1,61(1,03-2,51) p=0,02, état civil OR=1,52(0,99-2,35) avec p=0,04, ainsi que les sans profession OR=4,8(2,82-8,22) avec p=0,00001, les femmes ayant entendu parlées de la méthode contraceptive ont plus de 4 fois la chance de l’utiliser que celles n’ayant pas entendu. OR=4,2(0,88-20,2). Les femmes connaissant les avantages des Méthode de Contraceptive ont 43,1 fois la chance de les utilisés Odd ratio=43,1(10,02-185,6) avec p=0,00001. Les rumeurs sont plus connues que les méthodes contraceptives soit 82% et évoquent les effets secondaires. Conclusion : les femmes n’utilisent pas les méthodes contraceptives disant que c’est une affaire des mariés. Déplorant le coût élevé des méthodes de contraceptives, la croyance religieuse, la coutume et la peur des effets secondaires. les femmes enceintes de Kabimba utilisent faiblement les méthodes contraceptives par ignorance des avantages, influence des coutumes, religions, cout et effet secondaires, ainsi le Programme National de Santé de la reproduction et les parties prenantes doivent fournir les efforts dans la sensibilisation de la population et des prestataires de soins pour faciliter l’accès aux services de santé de la reproduction.

Mots-clés : Méthodes contraceptives, Kabimba, Uvira- RDC

Introduction: Maternal mortality remains a public health issue because a woman dies every minute due to pregnancy-related causes, including pregnancies that are too numerous, closely spaced, late, or early. Materials and Methods: Our study is a cross-sectional study in the Kabimba health area, from March to October 2015. Data collection was carried out using a questionnaire, with multi-stage sampling, and the sample size was 178 women. The analysis was performed using the Epi-Info 3.5.3 software, including calculations of frequencies and proportions, group comparisons using the chi-square test for goodness of fit and Fisher’s Exact test, as well as Odds Ratios to eliminate confounding factors. Both univariate and multivariate analyses were conducted for logistic regression. The results: show that 53.4% of women do not use contraceptive methods. Related to age, Odds Ratio = 1.61 (1.03-2.51), p = 0.02; marital status, OR = 1.52 (0.99-2.35), p = 0.04; and unemployment, OR = 4.8 (2.82-8.22), p = 0.00001. Women who have heard about contraceptive methods are more than 4 times as likely to use them compared to those who have not heard of them, OR = 4.2 (0.88-20.2). Women who know the benefits of contraceptive methods are 43.1 times more likely to use them, Odds Ratio = 43.1 (10.02-185.6), p = 0.00001. Rumors are more widely known than contraceptive methods, with 82% of people aware of them, and they mention side effects. Conclusion: Women do not use contraceptive methods, stating that it is a matter for married couples. They lament the high cost of contraceptive methods, religious beliefs, customs, and fear of side effects. Pregnant women in Kabimba use contraceptive methods little due to ignorance of the benefits, influence of customs, religion, cost, and side effects. Thus, the National Reproductive Health Program and stakeholders must make efforts to raise awareness among the population and healthcare providers to facilitate access to reproductive health services.

Keywords: Contraceptive methods, Kabimba, Uvira – DRC

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