Utilisation des méthodes contraceptives dans l’aire de santé de Kabinda/ Uvira, République Démocratique du Congo
DOI:
https://doi.org/10.14741/ijmcr/v.13.5.5Keywords:
Mortalité maternelle, Méthodes contraceptives, Santé reproductive, Kabimba, Facteurs socioculturelsAbstract
Introduction: la mortalité maternelle reste un problème de santé publique car, une femme meurt chaque minute de suite de la grossesse à causes des grossesses trop nombreuses, rapprochées, tardives et précoces.
Matériels et Méthode: Notre étude est transversale dans l’aire de santé de Kabimba, de mars en octobre 2015. La collecte est faite par questionnaire, avec l’échantillonnage à plusieurs degrés, la taille de l’échantillon est à 178 femmes. L'analyse faite par le logiciel Epi –Info 3.5.3. Avec des calculs des fréquences, proportionnelles, la comparaison des groupes par les tests de chi2 d'ajustement et celui de Ficher Exact et l'Odd ratio pour éliminer les facteurs de confusion. Analyse uni variée et multi variée pour la regression logistique.
Les résultats: Montrent que 53,4% des femmes n'utilisent pas les méthodes contraceptives liée à l’âge Odd Ratio=1,61(1,03-2,51) p=0,02, état civil OR=1,52(0,99-2,35) avec p=0,04, ainsi que les sans profession OR=4,8(2,82-8,22) avec p=0,00001, les femmes ayant entendu parlées de la méthode contraceptive ont plus de 4 fois la chance de l'utiliser que celles n’ayant pas entendu. OR=4,2(0,88-20,2). Les femmes connaissant les avantages des Méthode de Contraceptive ont 43,1 fois la chance de les utilisés Odd ratio=43,1(10,02-185,6) avec p=0,00001. Les rumeurs sont plus connues que les méthodes contraceptives soit 82% et évoquent les effets secondaires.
Conclusion: les femmes n'utilisent pas les méthodes contraceptives disant que c'est une affaire des mariés. Déplorant le coût élevé des méthodes de contraceptives, la croyance religieuse, la coutume et la peur des effets secondaires. les femmes enceintes de Kabimba utilisent faiblement les méthodes contraceptives par ignorance des avantages, influence des coutumes, religions, cout et effet secondaires, ainsi le Programme National de Santé de la reproduction et les parties prenantes doivent fournir les efforts dans la sensibilisation de la population et des prestataires de soins pour faciliter l'accès aux services de santé de la reproduction.