Distribution spatiotemporelle et caractéristiques des décès maternels à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa, principal hôpital de référence de ville de Kinshasa en RD Congo de janvier 2018 à juin 2023
Pages : 513-520, DOI: https://doi.org/10.14741/ijmcr/v.12.5.3Download PDF
Objective: The objective of this study was to describe the profile and spatiotemporal distribution of maternal death cases recorded at the Kinshasa Provincial General Reference Hospital (HPGRK), one of the main referral structures in Kinshasa, capital of the Democratic Republic of Congo (DRC).
Method: A cross-sectional descriptive study was conducted at the HPGRK over a 5-year period, from January 2018 to June 2023. Sociodemographic and clinical variables were collected from maternal death review sheets. The spatial distribution of maternal death cases at the municipal level was carried out using thematic death maps produced using QGIS version 3.8 software. Frequencies and percentages were calculated for all qualitative variables and the mean and standard deviation for quantitative variables. All statistical analyses were performed using R version 4.4.1 software. and Excel.
Results: During this study, the maternal mortality rate was 2744.2 deaths per 100,000 live births. The year 2019 was the deadliest year with 4941.6 deaths per 100,000 live births and most of the deceased patients (28.2%) resided in the NGALIEMA commune. The majority of these patients were transferred (87%) for genital hemorrhage (42.1%). Direct obstetric causes of maternal death were the most incriminated (62%). Among these direct causes, hemorrhage (22.6%), pregnancy-induced hypertension (19.2%), and abortion complications (14.7%) were the most common.
Conclusion: The maternal mortality rate remains very high at HPGRK, despite the presence of qualified personnel. The year 2019 was the deadliest year and the vast majority of women who died were transferred patients and mainly resided in the commune of Ngaliema. Hemorrhages, pregnancy-induced hypertension, and abortion complications were the main causes of these deaths. A more balanced geographical distribution of secondary or tertiary health structures (with qualified personnel) could help reduce the number of maternal deaths in Kinshasa.
Keywords: Maternal Mortality, DRC, Kinshasa, HPGRK, Spatiotemporal distribution, commune.
Résumé
Objectif : L’objectif de la présente étude était de décrire le profil et la distribution spatiotemporelle des cas de décès maternels enregistrés à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa (HPGRK), l’une des principales structures de référence de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC). Méthode : Une étude descriptive transversale a été menée à l’HPGRK pendant une période de 5 ans, soit de janvier 2018 à juin 2023. Les variables sociodémographiques et clinques ont été récoltés sur les fiches de de revues de décès maternels. La distribution spatiale des cas de décès maternel à l’échelle des communes a été réalisée à l’aide des cartes thématiques des décès réalisés à l’aide du logiciel QGIS version 3.8. Les fréquences et les pourcentages ont été calculés pour toutes les variables qualitatives et la moyenne et l’écart-type pour les variables quantitatives. Toutes les analyses statistiques ont été réalisées à l’aide du logiciel R version 4.4.1. et Excel.
Résultats : Au cours de cette étude, le taux de mortalité maternel était de 2744,2 décès pour 100 000 naissances vivantes. L’année 2019 a été l’année la plus meurtrière avec 4941,6 décès pour 100.000 naissances vivantes et la plupart des patientes décédés (28,2%) résidaient la commune NGALIEMA. La majorité de ces patientes étaient transférés (87%) pour hémorragie génitales (42,1%). Les causes obstétricales directes de décès maternels étaient les plus incriminée (62%). Parmi ces causes directes, les hémorragies (22, 6%), HTA gravidiques (19.2%), et complication d’avortement (14.7%) étaient les plus fréquentes.
Conclusion : Le taux de mortalité maternel demeure très élevé à l’HPGRK, malgré la présence d’un par un personnel qualifié. L’année 2019 a été l’année la plus meurtrière et la grande majorité des femmes décédés étaient des patientes transférées et résidaient essentiellement à la commune de Ngaliema. Les hémorragies, l’HTA gravidiques, et les complications d’avortements étaient les principales causes de ces décès. Une répartition géographique plus équilibrées des structures de sanitaire secondaires ou tertiaire (disposant d’un personnel qualifié0 pourrait contribuer à réduire le nombre de décès maternel à Kinshasa.
Mots clé : Mortalité Maternel, R.D.C, Kinshasa, HPGRK, Distribution spatiotemporelle, commune.