Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques des germes uropathogènes isolés chez les femmes en activités minière artisanale à Kolwezi au Lualaba (RDC)
Pages : 356-359, DOI: https://doi.org/10.14741/ijmcr/v.8.3.2Download PDF
La plus part des formations sanitaires qui se développent dans les sites miniers artisanaux ont pour choix dans les traitements des infections urinaires des schémas thérapeutiques moins probabilistes. Le corolaire de cette situation est une augmentation de la résistance des germes. Cette étude épidémiologique transversale a été réalisée dans le but de déterminer le taux de sensibilité aux antibiotiques des germes isolés dans le culot urinaire des 231 femmes associées aux activités minières artisanales, venues en consultation au CS Espoir, durant la période de mai 2018 à mai 2019. L’analyse statistique a exploité le pourcentage grâce au logiciel Epi Info (TM) 7.2.1.0. Nos résultats indiquent une faible sensibilité des souches d’E. Coli aux antibiotiques testés : AMX 8,3% ; AMC 62,5% ; CAZ 8,3% ; CEF 8,3% ; CTX 33,3% ; CXM 16,7% ; TICC 54,1% ; TIC 37,5%. Ces résultats suggèrent une résistance d’E. Coli isolée chez les femmes en activité minière artisanale à la majorité des antibiotiques. Les cliniciens devraient au préalable demander un antibiogramme avant la prescription d’un antibiotique. Cette pratique serait adaptée et diminuerait l’émergence de la résistance et la sélection des souches multi résistantes dans cette catégorie socioprofessionnelle.
Mots clés: Sensibilité, antibiotiques, germes uropathogènes, femmes, mine artisanales, Kolwezi, RDC