Technical Efficiency of Customs Offices and Financial Performance of DGDA Katanga
Pages : 150-163, DOI: https://doi.org/10.14741/ijmcr/v.12.2.1Download PDF
For more than a decade, Congolese customs has undergone several reforms, the most obvious manifestations of which were in 2010 and 2018, respectively with the establishment of the customs code and the New Excise Code by ordinance-laws no. 10/002 of August 20, 2010 and n°18/002 of March 13, 2018. Indeed, the General Directorate of Customs and Excise, acronym DGDA, as the financial authority of the State, was created by Decree No. 09/43 of December 3, 2009 to carry out several missions, including fiscal, economic and safe. To carry out all these missions, the DGDA, following the requirements of the government based on the budget voted in parliament, sets assignments to allow the government to have the means for its policy based on the mobilization of revenue. To achieve these objectives, the DGDA, which includes several provincial directorates, has created revenue mobilization units called “customs offices” since 2010, based on article 5 paragraph 4 of Ordinance Law No. 10/002. of August 20, 2010 relating to the customs code, as administrative units competent for the completion of customs formalities as well as premises and other locations approved for this purpose by customs. However, each revenue mobilization unit is provided with the means (resources) in the form of inputs and operates on the basis of assignments which must, normally, be achieved by realizing revenue in the form of outputs. In relation to achieving the assigned objectives, customs offices thus receive resources that can enable them to become more involved in the mobilization of customs revenue. Curiously, we rather have the impression, given the comparative evolution of resources collected and assignments during the period 2015 to 2021, that these customs offices are moving further and further away from their objectives, with an execution rate average revenue mobilization of 43.9% for a release rate of operating costs of 98.5% and the number of agents corresponding to the needs of each customs office in the south-east of the DRC.
Keywords: Technical efficiency, financial performance, customs offices, inputs, outputs
Résumé
Depuis plus d’une décennie, la douane congolaise a connu plusieurs réformes dont les manifestations les plus apparentes ont été en 2010 et 2018, respectivement avec la mise en place du code des douanes et du Nouveau Code des accises par les ordonnances-lois n° 10/002 du 20 Aout 2010 et n°18/002 du 13 mars 2018. En effet, la Direction Générale des Douanes et d’Accises en sigle DGDA en tant que régie financière de l’État, a été créée par Décret n°09/43 du 03 décembre 2009 pour exercer plusieurs missions, entre autres fiscale, économique et sécuritaire. Pour réaliser toutes ces missions, la DGDA, suivant les exigences du gouvernement assises sur le budget voté au parlement, se fixe des assignations pour permettre au gouvernement d’avoir les moyens de sa politique partant de la mobilisation des recettes. Pour réaliser ces objectifs, la DGDA qui comporte plusieurs directions provinciales, a créé depuis 2010 des unités de mobilisation des recettes appelées « bureaux de douane » définis, sur pied de l’article 5 alinéa 4 de l’ordonnance loi n°10/002 du 20 Aout 2010 portant code des douanes, comme des unités administratives compétentes pour l’accomplissement des formalités douanières ainsi que des locaux et autres emplacements approuvés à cet effet par la douane. Cependant, chaque unité de mobilisation des recettes est dotée des moyens (ressources) sous formes des inputs et fonctionne sur base des assignations qui doivent, normalement, être atteintes par des réalisations des recettes sous formes des outputs. Par rapport à l’atteinte des objectifs assignés, les bureaux de douane reçoivent ainsi des ressources pouvant leur permettre de s’impliquer davantage dans la mobilisation des recettes douanières. Curieusement, on a plutôt l’impression au regard de l’évolution comparée des ressources collectées et des assignations durant la période 2015 à 2021, que ces bureaux de douane s’éloignent de plus en plus de leurs objectifs, avec un taux d’exécution moyen de mobilisation des recettes de 43,9% pour un taux de libération de frais de fonctionnement de 98,5% et des effectifs d’agents correspondant aux besoins de chaque bureau de douane dans le sud-est de la RDC.
Mots clés : efficacité technique, performance financière, bureaux de douane, inputs, outputs